La jalousie est une preuve d'amour // Feat. Maxence Nine

- De toute façon j'avais aucune envie de dormir.
Mon torse se collait à sa poitrine lorsque je faisais des vas et vient.

J'aurai pensé qu'il aurait pris mes mains pour ne pas que je m'empêche de gémir mais non. Je déplaça mes mains pour les mettre dans son dos et griffer de nouveau.

Je la sentis griffer mon dos. Je me mordis la lèvre inférieur. Soudain je fut pris d'une certaine fatigue.

Ma respiration est très rapide et mes battements de coeur allaient avec. Je rougissais beaucoup mais plutôt de plaisir. Je continuai de griffer son dos.

Une mèche vint sur le magnifique visage de Sara. Je la retira lentement. Je me retira car j'étais un peu fatigué, je l'embrassa amoureusement.

-J'aurais pas du vouloir continuer... Tu as l'air épuisé... Pardon...
Je l'embrassa aussi avant de reprendre une respiration correcte.

- C'est pas grave, au moins j'vais dormir.
Je lui souria et passa mon bras sur ses épaules.

-Oui... Bonne nuit...
J'étais aussi épuisée que lui mais je ne voulais pas dormir. J'avais peur de revoir cette partie qui fait peut-être partie de mon passé

- Dors bien ma belle.
Je l'embrassa sur le front et posa ma tête sur l'oreiller. Je m'endormis avec difficultés.

Je fis semblant de dormir puisqu'en réalité je ne voulais pas dormir et je n'y arrivais pas. Je me mis sur le dos et regarda le plafond. J'avais l'impression de voir le visage de cet personne, cet ami. Je crois bien que sa mort ne m'a pas aidée quand j'ai eu mes pouvoirs.

Je la sentis bouger. J'ouvris les yeux. Mon sommeil était très léger.
- Qu'y a t-il ?

-Rien... Rendors toi...
Si je dormais... Je revoyais son visage... Ses yeux ouverts car il n'a pas eu le temps de les fermer...

Je ne répondis pas. Je sentais qu'elle n'allait pas bien. Je fis comme si je dormais.

Je soupira. Une explosion qui donne des pouvoirs... Qui tue des gens... Quelle invention débile. Pourtant j'avais l'impression d'avoir son prénom juste en face de moi...

Je respirais lentement. J'avais faim. Enfin plutôt soif, mais je me retint de demander à Sara.

Je vis comme le fantôme de ce jeune homme. Je me leva parce que je voulais le regarder de plus près mais il me fit signe de le suivre et avança vers l'extérieur. Je m'habilla rapidement. Je devenais folle ? Je le suivis en faisant le moins de bruits possible.

Je la vis bouger. Où allait-elle ? Je m'inquièta. Je me rhabilla rapidement et la suivis en volant à quelques centimètres du sol pour éviter de faire du bruit.

Ce fantôme m'emmena jusqu'au lac où il plongea sans se soucier de la respiration. J'hésita avant de plonger toute habillée. Je le suivis vraiment très profond. Je ne pensais pas que le lac l'était autant. Finalement il s'arrêta à un endroit avec comme un coffre. Je l'ouvris, et pris la lettre qu'il y avait dedans. Je remonta au plus vite à la surface avant de reprendre ma respiration en me frottant les yeux pour mieux voir.

Je me cacha dans l'arbre. Que faisait-elle à aller au fond du lac. Je commençais à m'inquiéter.

Restant toujours dans l'eau mais me tenant au bord j'ouvris la lettre que je lu à haute voix.
-"Je me nomme Chris... Si tu lis cette lettre c'est que la machine a bien explosée. Ils ne m'ont pas cru pas grave. Mais bon, voici la liste des morts qu'il y aura sûrement:" blablabla... Mathis Johnson...
Je releva la tête mais le jeune homme n'était plus là... Ce prénom... J'étais sûre que c'est lui.

Je tendis l'oreille. Dans ma tete c'était du "uuuaaate ?". Je restais caché et continuais d'écouter.

-Sérieusement ?! Tu me donnes que ton prénom ?! Je pourrais avoir plus d'infos !
Je sortis de l'eau énervée et jeta la lettre dedans.

Je fus troublée. Je secoua la tête pour ne pas penser. Je la fixait encore, je voulais savoir ce qu'elle faisait vraiment.

Au lieu de retourner dans le bungalow auprès de Maxence je m'assis au bord de l'eau ne comprenant rien.
-Un nom qui avait l'air de tout signifier pour moi...

Toujours caché dans mon arbre j'entendis cette phrase qui m'enerva. Je descendis avec agilité.
- De qui tu parles ? Je demanda cela avec une tel froideur.